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Le Mud Day, Fizette l’a fait !

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Cet article est un compte-rendu invité du Mud Day par Fizette. Enjoy !

En Janvier, un ami nous lance « Ca vous dirait de faire le Mud Day ? C’est une petite course d’obstacle dans la boue et par équipe ». On accepte, puis on regarde les vidéos et là, on se demande dans quoi nous nous sommes engagés. Une petite course de 13km et 22 obstacles… mais une promesse est une promesse alors allons-y !

Après 4 mois d’entrainement à base de course à pied et musculation pour moi, grâce aux conseils d’une super coach, et d’escalade pour mon copain, le 10 mai 2014 à 11h40 nous sommes sur la ligne de départ, avec un temps pluvieux.

Mon équipe est composée de 4 supers personnes :

  • Un ami – R : poignet cassé et bassin déplacé 1 mois ½ avant la course mais participant à des ironman et triathlons.
  • Une amie – G : blessée 2 mois avant la course, arthrose au genou mais bonne coureuse et bon entrainement.
  • Mon copain – O : peu de course à pied mais beaucoup de volonté.
  • Moi – J : une tendinite 1 mois ½ avant la course mais un bon entrainement.

Une autre équipe d’amis prend elle le départ pour 12h.

Le début

Début de course, difficile d’avancer car beaucoup de personnes partent en même temps, on marche un peu pour essayer de sortir de l’embouteillage, puis arrive la première descente de boue, les premières chutes commencent mais dans mon équipe tout va bien. Nous voilà rapidement aux premières épreuves : ramper sous les barbelés et premiers accrochages de mon corsaire, puis grimper dans des filets, puis ramper dans des tunnels… Tout va bien encore à ce moment là !

A partir de là, la boue arrive vraiment ainsi que les premières chutes dans mon équipe même quand on court à plat… Et encore, quand on arrive à courir ! Arrive ensuite l’épreuve du mur, je m’étais dit que je ne la ferais pas car j’ai un peu peur du vide et je commence à partir sur le côté. Puis je me dis que j’étais là pour ça, pour essayer, alors je décide de le faire. O se colle au mur et je me sers de sa cuisse et de son épaule comme échelle, R qui s’est mis à cheval m’attrape la main et… je passe avec G qui m’aide sur la redescente. Je l’ai fait et je fais aussi le 2ème mur juste après. A partir de là, je me dis que rien ne peut m’arrêter. G et moi sommes toujours en avant à se motiver et à motiver les autres ! L’épreuve suivant consiste à sauter au dessus de 2 lignes de buches enflammées, ce fut simple et en plus c’est le ravitaillement d’eau !

On continue de courir dans la boue pour aller à la prochaine épreuve. Celle-ci, nommée « up & down » est drôle, je me roule sur la paille pour les « up » mais fait je fais parfois des presque « grand écarts » en passant sous les « down ». G se blesse à la cheville sur cette épreuve mais peut encore courir. Puis vient le « waterslide », en gros le « ventre-y-glisse », il s’agit de se jeter à plat ventre sous des jets d’eau et de glisser le plus loin possible, dans la boue si possible. Bien sûr, je me retrouve coincée et me prends des jets d’eau monstrueux. De nouveau, on court.

La pire épreuve

La pire épreuve arrive, et encore, nous ne pensions pas que ce serait la pire : l’« ice crime ». Il faut plonger dans un bac d’eau à 4°C les 2 pieds en même temps et passer un mur en mettant la tête sous l’eau. J’ai eu l’impression d’étouffer sous l’eau, le choc de l’eau gelée m’a coupé le souffle. Je ne savais même pas que j’avais réussi à passer sous le mur tellement mon avancée a été laborieuse dans l’eau… J’ai réussir à sortir avec du mal de ce bac, un peu sonnée… Je n’ai pas fait l’échelle de pompier qui arrivait juste après et mes 3 coéquipiers sont tombés dans l’eau sans la finir. Puis arrive le « Cross over mud mountains », ce sont « juste » des montagnes de boue à grimper et redescendre, certains y perdent leur chaussure mais cette épreuve nous remet en forme car elle est drôle.

On a repris confiance ! – Photo Christine Bétourné.

Une suite d’épreuve pour se reprendre

L’épreuve « underworld », nous sommes dans l’eau et il faut s’accrocher aux grilles au-dessus pour s’avancer en étant assis ou couchés, « EASY ! ». Point ravitaillement avec abricots secs, bananes et eau ! Miam miam ! La deezer room est cool, on est dans le noir avec des flashes et il faut tenir son voisin de devant ou la corde pour sortir ! Tout le monde chante, crie ou danse un peu, c’est une bonne ambiance ! Puis ensuite on rampe dans du sable sous des barbelés « dark crawling », j’y craque un peu mon corsaire et heureusement j’avais un short en dessous.

Aller on court ! – Photo Christine Bétourné
La 2ème équipe nous rattrapera un peu après cette épreuve.
Je crois qu’à ce moment là je fais une chute sur une pente compliquée à monter car un type qui grimpait n’importe comment me coupe la route et me fait perdre mon appui. L’épaule craque, je la remets et je repars ! Je suis d’ailleurs la dernière de mon équipe à avoir chuté !
Puis l’épreuve suivante consiste à porter des sacs, à monter une pente et la redescendre avec le sac. L’épreuve d’après est un peu identique, il faut prendre des seaux, descendre une pente, les remplir, remonter une pente puis balancer le contenu des seaux sur les Mud Guys qui arrivent pour les prendre. Vengeance !!!

Tout commence à être plus difficile à partir de ce moment. La douleur au pied de R se réveille du coup on court à moitié et on marche à moitié le tout en essayant de ne pas tomber. Il y a une pente à 85% à monter avec 2 cordes pour nous aider, c’est dur mais nous y arrivons. 2 épreuves sont passées assez facilement : la « mud pool » simple trou d’eau vaseuse et « Like a fish » un passage sous un filet.

Une côte à seulement 85% #themudday pic.twitter.com/PHVRv0J09u

— The Mud Day (@TheMudDay) May 11, 2014

Les shots, et ce n’est pas à boire

L’épreuve « adrenaline shot » est la deuxième plus difficile, il faut ramper sous des câbles électrifiés qui envoient aléatoirement le courant. Je m’en suis pris dans les mollets, le bas du dos, celui qui m’a fait le plus mal, l’oreille et l’arrière de la tête… Que des endroits non sympas… J’y ai perdu mon dossart… Mais on se reprend et on repart pour les derniers kilomètres. Je ne fais pas l’épreuve « Touch the sky » sorte de grande barrière à passer car je n’ai pas assez de souplesse pour atteindre la barre suivante tandis que mes 3 coéquipiers la passent rapidement. La course continue faite de nombreuses glissade car la boue se renforce au fur et à mesure des passages, et un petit « ca pue » commun avec G qui nous a bien fait rire.

The end

La fin du parcours arrive enfin avec le « crossroads », tunnels qui passent sous le chemin emprunté après l’épreuve « ice crime ». Cette épreuve est suivie de l’épreuve « Tarzan style ». Avec G nous nous regardons et on se dit « aller on se lance comme Tarzan puis on tombe dans l’eau dans 3, 2, 1… » et plouf dans l’eau après avoir attrapé la première corde… Enfin la dernière épreuve est là « Sweet shocks », il faut courir à travers des fils de courant… O et R le font de dos, G et moi de face et c’est fini !!!! WE DID IT !!!! En 3h30 et même l’autre équipe l’a fait en 2h50 là où normalement elle le fait en 1h50… Comme on l’a entendu, ce fut l’édition la plus difficile.
Nous avons bien mérité notre Mud Beer, la médaille et les petites sucreries !

Le bilan

Je dois avoir une vingtaine de bleus, une dizaine de griffes mais je suis fière et heureuse. Parce que je l’ai fait et je ne pensais pas réussir ! Et je le referais surement l’an prochain en espérant m’en sortir mieux que cette année.
Ce qui a été top c’est que notre équipe a gardé sa bonne humeur du début à la fin et j’étais contente de le faire avec eux. Et il y avait aussi beaucoup d’entraide entre tous les gens et ça c’est top.
Par contre, les douches en plein air devraient être considérées comme étant une épreuve du Mud Day, elles sont gelées et encore plus quand il fait moche !

Mes conseils

Ne pas prévoir des beaux habits ou des habits neuf… Il est très facile de craquer ses affaires sur les épreuves.
Penser à bien attacher ses chaussures, la boue est parfois très collante et accroche les chaussures quand on s’enfonce beaucoup.
Ne jamais perdre sa bonne humeur !
Prévoir un sac poubelle dans lequel mettre les affaires après la course !

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